[RP] Histoire de chambres

Le nain était un peu triste.
Quitter le GIGN pour de bon était tout de même étrange.
Laisser là sa chambre, les autres membres, Akroma...

Il était venu au château pour emballer ses dernières affaires, expédier les derniers meubles.
Il regarda autour de lui... c'était le cas. La chambre était vide. Seul trainait son balluchon, à terre. Le reste n'était que sol nul et pierre de taille.

Il sortit alors un bout de parchemin, et griffonna dessus un petit message.
Puis ramassa son baluchon, ferma sa chambre, décrocha la pancarte "Baldurim, Officier" qui y trônait, et s'en alla vers une autre chambre.

"Akroma, Magicienne de Cristal"

Il posa délicatement l'oreille contre la porte. Pas de signes de présence.
Il glissa alors le petit mot sous la porte, et fit demi-tour pour s'en aller ...
Au bout de quelques pas, il marqua une pause et fixa, le regard lointain et nostalgique, le nom qui ornait la porte.

Le petit mot

Citation :

Voilà.
Ma chambre est vide.

J'espérais te croiser en revenant ici une dernière fois...
Passer une dernière soirée ensemble ...

En espérant te croiser très souvent dans le Lordnor.
Comme je te l'ai dit l'autre jour, je suis désolé de m'en aller si tôt.
Si je puis faire quelque chose pour me faire pardonner...

Affectueux baisers

Baldu

Un cadeau ? Il ne s'y était pas attendu !

" - Quelle délicate attention ! Quelle délicieuse demoiZelle fais-tu, Akroma ! Je ne m'attendais vraiment pas à un tel accueil !"

Il reçut avec un grand sourire le petit paquet des mains d'Akroma, et, sans un mot, l'ouvrit.

S'il avait pu retenir sa surprise sur le pas de la porte, le nain resta tout ébaubi, les yeux ronds de surprise et la bouche bêtement béante, devant l'objet d'art qu'il recueilli délicatement dans le creux de ses mains jointes. Il contempla, interdit, l'air un peu nigaud, le petit cœur de cristal.

Ses yeux alors se firent plus lointains, plus tristes, son sourire nostalgique, bien que les traits de son visage se durcirent, en un sourire sévère*.
Les images, les souvenirs, les sensations se bousculaient dans la tête du nain. Les siens, de souvenirs, tout d'abord. Le long-sommeil, qu'il ne s'expliquait toujours pas, l'apprentissage de la vie à son réveil, l'espoir de gouter de nouveau au bonheur, à l'aventure, à la gloire dans ce Lordnor de la désillusion, espoir entaché d'un sombre nuage de doutes... Souvenirs de sa jeunesse dans la Forteresse des Templiers, à la recherche de son père... Souvenirs des ces presque 5 mois au sein du GIGN... Il l'avait su. Il avait trouvé une famille... que l'on quitte comme toujours... Il le fallait...
Souvenirs qui lui provenaient de son père, aussi. Son Espérance qui s'était éteinte... ses aventures aux quatre vents des Tavernes du Lordnor en quête d'une Illusion, surement...

Baldurim se força à revenir à la situation présente. Il délirait. Quel rapport avec ce petit cristal ?
Il s'était attendu à tout sauf à cela, certes. Mais pourquoi ces souvenirs ? Hum, il sera bien temps d'y penser quand il sera parti pour de bon ! Il balaya alors les images qui virevoltait en son fort intérieur, et regarda de plus près le joyaux.
Un travail réussi avec la plus grande des minuties, à n'en pas douter. Le fruit d'un grand talent, aussi.

Le nain s'entendit dire :

" - C'est ... c'est ... enfin .. je veux dire, c'est .. c'est pour moi ?"

Qu'il se sentait idiot à bégayer, là, devant Akroma. Il lui fallait se reprendre immédiatement, ou courtisant serait bientôt le courtisé.
Il la regarda dans les yeux, et commença doucement avec un sourire qui s'adoucit :

"Je ne pense pas que j'aurais pu t'oublier, quoi qu'il se passe. Je ne quitte ni le Lordnor, ni les peuples Nains et Gnomes. En cela, le GIGN coulera éternellement en moi. Je suis métis. Je suis Nain et Gnome.
Mais saches... saches que ton présent me va droit au cœur. Non, je ne pourrai t'oublier !"

Le nain enfila alors délicatement le bijoux sur une lanière de cuir qu'il alla chercher dans son baluchon, et revint s'assoir aux côté de la naine, puis se passa le pendentif autour du cou.

"Merci, Akroma."

Il déposa un chaste baiser sur la joue de la naine, et prenant ses mains dans les siennes, ajouta avec un clin d'œil coquin :

"Me tuer ? Il serait dommage d'en arriver là. Alors que tu viens d'achever mon long-réveil !
Mais, bon, s'il me faut mourir, alors je t'implore de me pourfendre rapidement de tes charmes, et après avoir bu à la lie de tes lèvres, que la petite mort me délivre du doux élixir enivrant et obsédant que tu es, Belle DamoiZelle, qui, non contente d'avoir osée m'offrir mon cœur en joyaux, se permet d'envouter mon esprit !"

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*C'est beau, la littérature °o°

hrp :hum, j'ai peut être été un peu long. Si tu veux réagir entre-temp, dis le moi

PS : j'avais oublié depuis le début d'activer l'affichage de ma signature. Seule l'image est nouvelle suite à ton post précédent

Ba voui c’est pour toi pardis !

Akroma contemplait le regard nigaud du Nain tout en ricanant dans sa barbe, mais elle n’avait pas de barbe car elle se rasait tous les matins.
Elle reprit alors son sérieux puis, elle l’écouta de toute son attention.
Elle était littéralement suspendue aux lèvres de Baldounet, elle semblait s’abreuver de ses paroles sans retenue, tel un nourrisson t’étant le sein de sa mère.
Son cœur valsait à chaque changement de ton, son cœur bondissait au rythme de chaque mot, une symphonie de sentiments qui semblait résonner à l'intérieur de sa poitrine.
Son esprit voguait simplement sur un fleuve de bonheur, celui-ci se déversait un peu plus loin dans un océan d’amour… Une fois sa dégustation terminée, elle enchaina :

Ce petit artéfact représente mon cœur, il t’appartient…

Sur ces mots, elle marqua un temps d’arrêt avant de fixer le vide, comme si elle était préoccupée par quelque chose, elle semblait réfléchir profondément…
C’est alors qu’elle approcha la tête de celle de Baldurim comme pour l’embrasser sur la joue, mais elle déposa un baiser sur ses lèvres. La feinte fut redoutable de part son efficacité. ()

J’ai pris une décision, je veux te suivre dans ton aventure.
Je sais faire du feu, je sais construire un abri, je sais cuisiner, je sais piéger les petits oiseaux même si ça j’aime pas trop…
Dis oui ! Dis oui ! Dis oui !



PS : Alléluia !!!!! \o/

" - Ba voui c’est pour toi pardis !" lui répondis la naine.

Oui, forcement, quelle question idiote. Réponse cinglante et mérité. Quel abrutis faisait-il parfois.
Mais le cadeau l'avait surpris, et ... comment dire. Embarrassé ? Oui, c'est le mot, tout embarrassé qu'il était, avec Akroma pendue à ses lèvres, ouvrants de grands yeux admiratifs, lui le coureur de jupon... En tant normal, un dragon, un démon, ou autres fables grotesques de créatures fantasmagoriques seraient venus le sauver pour l'emmener vers d'autres cieux, enfin, vers d'autres damoiZelles.

Mais, il ne savait vraiment pas pourquoi, il ne pouvait faire cela à la naine.
Les yeux grands ouverts, elle repris :

" - Ce petit artéfact représente mon cœur, il t’appartient…"

Non, il ne pouvait faire cela...
Ses yeux se firent alors plus distant, et il lui laissa alors le temps de terminer, la regardant un sourire mi-amusé,
mi-effrayé.

C’est alors qu’elle approcha la tête pour lui baisser la joue ... mais qu'elle déposa un chaste baiser sur ses lèvre, baiser que Baldurim reçu un grand sourire aux lèvres, tout surpris. Oh ! Une damoiZelle entreprenante ! Quelle excitante surprise !

Oh vent les grandes questions, bien sur que non, qu'il ne pouvait la laisser tomber !

" - J’ai pris une décision, je veux te suivre dans ton aventure.
Je sais faire du feu, je sais construire un abri, je sais cuisiner, je sais piéger les petits oiseaux même si ça j’aime pas trop…
Dis oui ! Dis oui ! Dis oui !

- Humpf, reprit le nain pensivement, caressant sa barbe, tu me donnes ton cœur ? Voilà un don bien grand, et une charge bien trop lourde pour moi. Je ne puis le posséder, je t'en prie, garde le.

Mais bien sur que je t'accepte à mes côtés ! Ma route en Lordnor serait bien triste et terne sans ta présence. Et tes compétences seront les bienvenues, la route sera longue, je l'espère !

Par contre, pour les zozios ... ça te dérange si on découpe plutôt du steack bovin ? J'ai toujours aimé la croupe de Tauren !"

Et le nain, après lui avoir caressé tendrement la joue, embrassa l'exquise Naine de plus belle.